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Si les conditions qui encadraient jusque-là l’octroi d’un prêt immobilier semblaient avantageuses, elles risquent toutefois de se corser, d’après les prévisions 2022. En cause, les nouvelles règles dictées par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF). Au-delà des principales conditions concernant le taux d’endettement (limité à 35%), la durée du prêt fixée à un maximum de 25 ans (plus une période de deux ans dans le cadre d’une vente en VEFA), l’apport est une nouvelle contrainte en 2022.
A compter du 1er janvier 2022, il sera plus compliqué de bénéficier d’un prêt sans apport dans le cadre d’un financement non-résident et expatrié. En plus des frais annexes, les banques exigent généralement au minimum 10% d’apport. Cette mesure déjà recommandée par le HCSF devient désormais une norme plus générale .
Dans un contexte inflationniste, on observe plusieurs augmentations des taux principalement sur les taux moyens.
Dans le détail, selon les barèmes transmis par les banques, les taux moyens augmentent tous légèrement :
Il faut rajouter entre 0.1 et 0.3 centimes de plus pour les non-résidents et les expatriés.
Ainsi, toutes les durées enregistrent une légère hausse de 10 à 15 centimes pour les taux moyens
Cette hausse intervient alors que le taux des OAT (Obligations Assimilables du Trésor) est en progression depuis le début de l’année face à une tension inflationniste qui s’établit en janvier 2022 à 2,9 %, selon l’Insee. N'hésitez pas à consulter notre article sur le calcul de l'endettement.
Les profils résidant en zone Euro, Suisse et Royaume-Uni bénéficient toujours des meilleures conditions de financement, suivi par les Etats-Unis, Singapour, Hong-Kong et l’Australie.
L’apport est généralement plus conséquent (entre 30 à 50%) pour les emprunteurs résidant en Afrique, toutefois pour les profils expatriés, l’apport peut être revu à la baisse.
Après l’Arabie Saoudite, La Russie et L’Ukraine sont aujourd’hui classés en liste rouge.